Friperie et mode vintage

Rennes, un Vintage Market organisé par Bananajuice regroupant les meilleures friperies et broc de l’Ouest !

Chiner au marché des Lices à Rennes

Debout !! pas le moment de faire la grasse. Après notre lune de miel chez AVEC&Co, direction le marché des Lices à Rennes pour shopper les objets les plus insolites et rares.

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AVEC & Co Rennes

Lieu unique à Rennes : atelier motos, fringues, tattoo, barber shop… Hangar bar-resto esprit California’beach qui te fait perdre la tête.

Avec a way of life

Les Beach Boys ne sont pas loin et on peut entendre Surfin’USA… un nouveau repère de chevelus a vu le jour il y a maintenant un an 1/2 à Rennes. Plantés à l’entrée, nous sommes restés bouche bée. Devant nous, un immense hangar abritant tatoueurs, barbiers, atelier motos, vêtements pour toute la famille, sans compter le fameux resto-bar.

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2020 Débloque tes freins

Très bonnes fêtes de fin d’année !

Camaret sur Mer (29)

2019, 7 articles publiés sur ce site. C’est peu. Mais franchement, vu la masse d’informations que vous tentez de digérer dans une journée, je vous sauve les neurones. Je sauve aussi les miens en ayant supprimé ma page Facebook noyée parmi d’autres… quelques millions. Sans grand intérêt. ça passe le temps vous me direz.

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Un des meilleurs pubs en Finistère, le Saint Hubert

Le pub, patrimoine breton ?

@FredDbzh

Un pub, une institution. Les colonies britanniques ont contribué au développement de ces établissements dans le monde entier. Bretagne… Grande Bretagne ?. Un pub est avant tout celtique !

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Se fondre dans le désert marocain

Partir dans le sud est marocain, pour destination les dunes d’Ouzina. A deux, en road trip féminin, à la rencontre des habitants.

En juillet, j’avais rencontré l’aventurière Anne-France Dautheville lors d’une conférence. C’est en relisant cette rencontre que je me suis rendue compte d’une chose : j’ai parfois une capacité exceptionnelle à me saboter.

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Darc en lumière, le film

Film documentaire réalisé par Marc Dufaud et Thierry Villeneuve, en salle le 24 juillet 2019. « il m’a fallu un peu de temps avant d’avoir envie de faire ce film… » nous confie Marc Dufaud. Sans doute qu’il faut aussi un peu de temps avant de réaliser le décès d’un homme tel que Daniel Darc.

Cinéma : Daniel Darc “Pieces of my life”

Réaliser sa mort comme réaliser son film. Lui qui cohabitait avec la faucheuse sans l’autoriser à le cueillir, cutter au poing. La pauvre prédatrice a souvent perdu son latin avec ce diablotin. Et ses amis ont dû s’habituer à ce borderline trip.

De longues bobines de films couleur jean délavé, la voix de Marc Dufaud nous raconte 25 ans d’amitié. Comme un cadet poursuivant son frangin rimbaldien, il refait vivre l’artiste punk parisien dans les ruelles et les salles de concert. Il revient dans son appartement vidé, ouvre la fenêtre pour nous offrir de son intimité.

Décédé en février 2013 à l’âge de 53 ans, Daniel Darc manque à ses potes mais aussi au public. Le film est beau et touchant comme ce garçon. Sa présence flegmatique caractérisée par son esprit libre tranche si joliment avec son âme d’écorché.

De Taxi Girl à Darc

Entre Daniel Darc et moi c’était souvent trop tôt ou trop tard. Taxi Girl trop tôt pour le suivre sur la route des concerts. Mais déjà je savais apprécier ses textes et notes rock dans le paysage de la chanson française comme Bashung et les Ritas.

1997 passe et avec elle l’album « Nijinsky ». Trop tard. Je n’ai pas de souvenir de leur tournée avec les Weird Sins et George Betzounis, guitariste.

Enfin le rendez-vous est pris. 2007, l’album Crèvecœur produit par Frédéric Lo. Je me souviens, je me rappelle l’écouter en boucle, et me dire enfin : ça fait du bien ! au lieu de nous servir de la… !

La fin des poètes

Est-ce la fin d’une époque, des poètes, des anticonformistes, des punks et rockeurs. La fin d’une génération. Reste quelques rescapés comme Arno, Thiéfaine…

Daniel Darc, une écriture sincère implorant ses démons, une écriture pour étouffer le diable et délivrer ses ancêtres des fils barbelés ensanglantés. Lui né dans une famille de déportés juifs. C’est auprès de son dieu qu’il trouve enfin le repos.

La vieille qui conduisait des motos d’Anne-France DAUTHEVILLE

Le 13 juillet dernier, Anne-France Dautheville présentait son dernier livre « La vieille qui conduisait des motos » à l’Ecole des Filles à Huelgoat. Anne-France Dautheville est journaliste, écrivaine, motarde et aventurière (les qualificatifs manquent ! tellement elle est inspirante). Elle est la première femme à avoir fait le tour du monde en moto, début des années 70.

Le livre pour (se rappeler) d’aimer la vie

Voilà maintenant une dizaine d’années que je fréquente l’Ecole des Filles à Huelgoat, lieu culturel en centre Bretagne. J’ai retrouvé trace sur mon blog d’un premier billet écrit en 2010. Cette ancienne école, tenue aujourd’hui par Françoise Livinec, a un impressionnant pouvoir d’attraction. Au-delà des conférences exceptionnelles proposées l’été, ce lieu a beaucoup de charme. Et les femmes et les hommes qui parlent de leurs œuvres, du monde, qui exposent leurs peintures, leurs dessins agrémentent l’école d’ondes positives par leur art et leur enseignement.

Voir des Vrais gens

Je l’avoue (et je le lui ai avoué) je ne connaissais pas Anne-France Dautheville la motarde. Je pourrais effectivement éplucher tous les blogs et les sites à la recherche de femmes motardes célèbres. Et vous copier-coller leurs histoires, photos, piquées sur Wikipédia. Oui mais non. Ça ne m’intéresse pas. J’ai besoin de me frotter à l’humain. Depuis mes dernières (rares) interviews, je suis devenue accro. J’aime « me frotter » à la chair humaine. L’enrichissement personnel est multiplié par 150 dix milles. Même une déception (gentil sur le papier mais en direct un vrai blaireau avec toute sa machinerie…) est profitable ; ça aide à grandir. On me dit souvent que je suis une femme enfant. C’est le plus beau compliment que l’on puisse me faire. En effet, j’ai encore de belles choses à apprendre et des gens formidables à rencontrer. L’innocence m’apaise.

La conférence du 13 juillet 2019 : Rêve et réussite

Le jour de la conférence, nous sommes arrivés en avance. Je n’avais pas remarqué qu’elle s’était assise en face de nous en attendant de rejoindre son pupitre. Je ne sais pas si c’est un hasard, mais elle s’est retournée au moment où mon cher et tendre me demande (en me montrant une page du programme de l’été) si c’est bien « cette jeune écrivaine qui couche avec Marc Lavoine ». Petit moment de solitude lorsqu’elle se lève et rejoint l’estrade. Elle s’est peut-être dit qu’on était deux gentils abrutis…

L’entrevue débute. Elle commence par nous parler de lichen trouvé dans la forêt d’Huelgoat. J’avoue me sentir désorientée dès les premières secondes. Puis Symbiose, Entraide, Interdépendance, Différence, Amour aussi… voilà je suis embarquée, l’engrenage du circuit prend vie. Anne-France Dautheville parle avec poésie. Elle manie les mots, les sons avec finesse et beauté. Avec elle, même la pire des grossièretés serait dite avec classe. Je n’ai pas cette qualité, je suis tellement brute de décoffrage. En l’écoutant, je me suis sentie plus légère, plus jolie. Elle me ravit.

Séance Dédicace

Moment mortifère. Son livre à la main, l’héroïne offre de son temps pour une séance dédicace. Mes muscles commencent à se crisper et tous mes neurones foutent le camp. Les salauds. Ils se tirent, galopant, les lâches. Je suis là comme un rond de serviette qui s’accroche à son bouquin (j’existe j’ai acheté !!). Qu’est-ce que je vais lui dire !… alors forcément on dit toujours des conneries. Dans le fil de la conversation, elle me dit quelque chose qui m’a un peu secouée (mais j’aime ça, ça me remet d’aplomb) : je lui dis que « c’est courageux ! qu’est-ce que j’aimerais le faire… partir en moto dans des pays lointains… mais j’en serais incapable ! j’ai trop peur »… elle me répond du tac au tac « si les gens ont peur c’est qu’ils ne sont pas fait pour cela ». Je suis déçue de cet échange. Car d’une part, ma remarque était idiote, je n’ai pas peur des gens, de partir, d’aller à la rencontre de.. d’autre part, c’est une peur exprimant la peur de manquer. Manquer d’argent pour une réparation, manquer le virage… que la famille me manque (venez me chercher, je suis coincée dans un fossé !!). C’est mon petit confort de vie, rempli d’amour qui me ramène sur le chemin du garage. Alors peut-être que je ne suis pas faite pour cela… mais je ne suis pas convaincue, qui sait…

« La vieille qui conduisait des motos » mais pas que

Son livre parle de son road trip en moto. Pour ses 60 ans, elle enfourche sa teutonne, une 800 BMW, et part faire le tour des copains. Pour son passage auprès des amis, elle demande « une cuite et un gâteau » sinon rien. J’ai adoré son livre plein de clins d’œil, d’humour, de sensibilité, d’humanité. Quelle force, quelle singularité, quel optimisme. Cela faisait longtemps qu’un livre ne m’avait pas redonné vie et le goût de lire.

Il parle de motos, de rencontres, aussi de société, de psychiatrie, de croques monsieur, de féminité, de vieillesse, du temps, des arbres, de sexe un peu aussi !

Extraits

« …Depuis quelques années, notre société opère une immense mutation. Nous étions bien tranquilles à l’intérieur de nos frontières quand le monde a déferlé chez nous. Des immigrés avec ou sans papiers, des produits moins chers qui torpillent nos productions, des idées qui bousculent nos certitudes. Nous vivons petit, il nous faut penser grand. Toutes les sociétés qui mutent se radicalisent, se recentrent sur des peurs…»

« …Tu seras un homme, ma fille ! Cette phrase n’a jamais été prononcée, mais elle résume mon éducation. Les femmes convenables sont des êtres incapables de réflexion, de discipline et de compétence. La preuve : celles qui gagnent de l’argent sont des Juives ou des grues. Je suis partie dans la vie tout de travers, corps de femme, goût des hommes, interdite de féminité… »

Merci

Merci à elle pour tous ces partages de bonheur et de doute. Je suis fan.

La thérapie par le vent

Je parle bien de la thérapie du vent, celle qui te plaque la mèche éclaircie par le soleil breton et non celle de se prendre un vent en pleine figure. Pour la première ordonnance oublie l’espèce humaine, évite les endroits surpeuplés, prends deux ou trois amis et ta motocyclette.

Ce sont ces sensations de voltige au volant de ma pétrolette que j’aime tant. Le vent me soulève, m’enlaçant comme un parent. Rien de brutal ni violent. Le vent glisse et s’engouffre entre les épaules. Le corps abrite l’air qui dissipe toutes idées et marques noires. Le cœur bat à la mesure de la vitesse de ta moto. Et j’aime que ça dure jusqu’à me sentir fatiguée et rassasiée.

Pour que l’on puisse voler un peu ensemble, quelques brides de vidéo qui représentent bien ces moments simples de pur bonheur qui me portent pour des jours, des mois et encore quelques années…. sur ma pétrolette.

Glisser dans le Cap Sizun

S’envoler du bord des falaises de Camaret

Toujours dans les airs

Un patrimoine breton et des métiers

De petits bâtiments souvent sans artifice décorent nos routes bretonnes. On passe devant avec habitude sans y prêter attention. Pourtant ce sont des lieux chargés d’histoire où des femmes et des hommes ont contribué à la vie des habitants de leur région.

Loin du tapage pour la reconstruction de notre Dame de Paris, j’ai envie d’oublier la religion et de mettre en lumière ces petites bâtisses. Sans doute elles n’intéressent pas les plus grosses fortunes de France, mais elles sont pour la Finistérienne que je suis, de petits joyaux de notre patrimoine à préserver. Deux sites ont croisé ma route de motarde ces dernières semaines : l’Abri du canot à Esquibien et le Moulin du Hénan à Nevez.

L’Abri du CANOT DE SAUVETAGE

L’abri du canot à Esquibien

C’est au Cap Sizun sur la commune d’Esquibien qu’un bâtiment se dresse fièrement sur pilotis. L’Abri du canot de la SNSM Les Sauveteurs en mer, datant de 1950, pourrait être restauré. Il faisait partie de la 4ème station de France de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés créée en 1865.

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Une école où rêver, fenêtre ouverte sur la rivière

Révise tes codes amoureux à l’Ecole Enchantée

Sur un petit morceau de terre, plus connu des Brestois que des gens du Sud Finistère je pense, se cache une maison d’hôtes particulière. Dans une ancienne école à Plougastel-Daoulas, quelques chambres sont proposées aux personnes égarées, souhaitant s’isoler le temps d’une soirée… de vacances mérités.

Nous n’avions pas beaucoup de kilomètres au compteur. Pourtant quel luxe de s’arrêter pour un week-end avec les motos.

Cela arrive peu souvent où nous pouvons refermer la parenthèse et nous retrouver tous les deux. Et avec nos machines.

(tu la vois la poulpette ?? mais si, près de la route à gauche)


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