La thérapie par le vent

Je parle bien de la thérapie du vent, celle qui te plaque la mèche éclaircie par le soleil breton et non celle de se prendre un vent en pleine figure. Pour la première ordonnance oublie l’espèce humaine, évite les endroits surpeuplés, prends deux ou trois amis et ta motocyclette.

Ce sont ces sensations de voltige au volant de ma pétrolette que j’aime tant. Le vent me soulève, m’enlaçant comme un parent. Rien de brutal ni violent. Le vent glisse et s’engouffre entre les épaules. Le corps abrite l’air qui dissipe toutes idées et marques noires. Le cœur bat à la mesure de la vitesse de ta moto. Et j’aime que ça dure jusqu’à me sentir fatiguée et rassasiée.

Pour que l’on puisse voler un peu ensemble, quelques brides de vidéo qui représentent bien ces moments simples de pur bonheur qui me portent pour des jours, des mois et encore quelques années…. sur ma pétrolette.

Glisser dans le Cap Sizun

S’envoler du bord des falaises de Camaret

Toujours dans les airs

ma pétrolette


Le duo Jupette//pétrolette fonctionne toujours aussi bien. Je ne l’échangerai pas contre une autre… même si c’est une enclume, qu’elle me fait des frayeurs lorsqu’elle a des ratés (elle hait la chaleur, c’est bien une bretonne !), qu’elle fume (hum le barbu me dit que le cylindre arrière est fatigué), qu’elle me fait mal au dos (je devrais changer de selle) et qu’elle me renvoie à la figure toute flaque d’eau chargée de boue… c’est gentil, ça colle sur les lunettes.
Ma poulpette est caractérielle et impulsive comme sa maîtresse, susceptible si tu n’en prends pas soin, a de l’âge et peut se fatiguer. Mais toujours partante … sauf sous la pluie !!
Pour 2018… plutôt fin… que dirait-elle, la pétrolette, si le barbu l’habille d’un garde boue arrière relevé, comme une jupette volante, Japan Style.
A suivre…